C'est en 1888 que l'église fut bénie et consacrée à l'Assomption de la Vierge Marie. Elle résulte de l'initiative de l'abbé SCHAEFFER et est de style gothique avec une flèche élancée.

   En 1917, deux cloches furent réquisitionnées, et en 1919, on en bénit trois nouvelles : Marie, Vendelinus et Jeane d'Arc, pesant respectivement 400, 600 et 800kg, sorties des fonderies Farnier de Robécourt.

   Le 08 juin 1940, une équipe de l'armée française déposa ces dernières et en 1943, la réquisition frappa à nouveau les deux plus grosses cloches.

   Une nouvelle bénédiction eut lieu en 1955 pour deux cloches de la fonderie Causard de Colmar.

   1906 : premier chauffage au charbon.

   1908 : la fabrique paroissiale achète une horloge pour le clocher.

   1912 : la situation financière de la fabrique étant bonne, la paroisse fait l'acquisition d'un orgue neuf.

   Le presbytère, sis à coté de l'église et construit en même temps que celle-ci, fut vendu en 1975.

La très belle chaire à prêcher en pierre a été offerte en 1887 par l'empereur Guillaume II comme l'indique l'inscription Ex dono Guillelmi II Germaniae Imperatoris.

Peut-être cette donation est-elle due au fait que Momerstroff dépendait de l'Empire Allemand depuis très longtemps dans le cadre du comté de Créhange et que la chaire à prêcher avait une grande importance pour un empereur protestant.

Elle représente sur chacune de ses faces un des quatre Evangélistes.

La situation financière le permettant, la paroisse fit l'acquisition d'un orgue neuf en 1912 pour un montant de 5 540 Marks, dont 3 676 furent versés en 1912 par le conseil de fabrique et sur les 1 864 Marks restant, 800 ne furent soldés qu'en 1917. C'est justement cette année là que l'administration allemande réquisitionna les tuyaux de façade qui ne furent remplacés qu'en 1934 pour 3 800 francs.

Théo Haerpfer effectua un relevage avec certaines transformations en 1985.

C'est en 2009 que de très important travaux furent réalisés pour un montant de 27 486€ subventionnés à hauteur de 15 527€ (Conseil Général, Sénateur JL Masson et dotation globale d'équipement par le Sous-Préfet). C'est au facteur d'orgues KOENIG de SARRE-UNION que revint la tâche de rendre à nos orgues leur splendeur. La console, dont certaines touches étaient dégarnies et hors d'usage, fut restaurée. Les tuyaux en bois, zinc et étain furent changé nettoyés, traités, débosselés. Les parois du soufflet furent vérifiés et les poids (briques) ajustés. Le moteur fut changé et calfeutré afin d'atténuer son bruit de fonctionnement.

Tous ces travaux ont redonné à nos orgues l'éclat d'antan.